Maison LS
Rénovation-extension
Brest, Finistère (29)
Maitrise d’ouvrage : privée
Maîtrise d'oeuvre : Tania Urvois, architecte
Extension d'une maison de ville
Surface : 169 m2
Budget travaux : NC
Lorsque nous rencontrons Laure et Julien, ils sont sur le point d’acquérir une de maison au cœur de Brest afin d’agrandir leur lieu de résidence principale pour y accueillir une vie de famille. Ils souhaitaient donc agrandir et rénover cette maison des années 1930, dans laquelle les amis et la famille seront reçus.
Cette maison doit présenter des espaces jour et des espaces nuit bien séparés. Les espaces de vie sont orientés vers l’extérieur pour profiter au maximum de leur terrain.
Le choix de la maison s’étant fait pour son caractère, ses proportions, son orientation et son quartier, l’esquisse retenue est une sorte de mimétisme de l’existant, accueillant des matériaux affirmant un aspect contemporain.
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Le projet consiste en une extension horizontale de la maison existante, dans le jardin, afin d’agrandir le logement. L’extension sur deux étages s’implante en limite de propriété à l’est, en partie contre une maison voisine mitoyenne. Se dégage ainsi à l’est une terrasse, permettant de conserver un apport de lumière naturelle direct sur une partie de la façade sud existante.
Afin de se marier harmonieusement à l’existant, le volume de l’extension est un simple parallélépipède avec un toit monopente en zinc naturel cherchant l’impression de prolongement de la toiture de l’existant.
En façade, deux partis d'expression architecturale se complètent. Côté terrasse, on forme une impression de cour en jouant le mimétisme avec l’existant par le revêtement minéral, mais aussi la composition et le rythme des huisseries, ainsi que la mise en valeur des linteaux. Côté jardin, on adopte un parti plus contemporain et organique avec l’utilisation d’un bardage bois sans traitement, au vieillissement naturel.
Un petit volume en porte à faux semble léviter sur la terrasse. Faisant office d’abris à l’extérieur, il vient également compléter l’intervention contemporaine, comme un élément perturbateur de l’homogénéité des façades année 1930. Son revêtement inox le rend à la fois miroitant et camouflé, reflétant le paysage alentour.